Les anciens visuels étaient pour le moins que l’on puisse dire; dépassés… Il était grand temps de les changer et donner un peu de fraîcheur au site. C’est désormais chose faite ce soir avec l’implantation des nouvelles bannières que vous pouvez découvrir dans la chronologie.

En 1940, alors que l’armée allemande enfonce les défenses françaises à l’est, le général de brigade Jean Charbonneau est muté à Brest. Lui aurait souhaité un commandement militaire actif et se retrouve « coincé » à l’opposé des combats.

Général de brigade Jean Charbonneau
1883 – 1973
crédit photo: Babelio

Il livre alors ses impressions de haut gradé sur la direction militaire de la France dans le conflit. Son regard porte également sur la presse et les conséquences, souvent psychologiques, de l’action d’une cinquième colonne.

De part son rôle il nous apporte une vision d’ensemble sur la débâcle et la gestion de la défense du port militaire de Brest. Défense qu’il organise tant bien que mal avec le peu de matériels et effectifs à disposition jusqu’à l’inévitable.

Il quitte la France le 18 juin via le port du Conquet et rejoint l’Angleterre sans pour autant rallier De Gaulle. Il explique d’ailleurs sa position en introduction de son ouvrage.

Ouvrage paru en 1969

Nous avons puisé dans son livre quelques faits et dates pour compléter la chronologie de l’année 1940.

Dans la nuit du 14 au 15 avril 1941, la R.A.F effectue un bombardement aérien sur Brest. Ce sont les croiseurs lourds allemands de Laninon qui sont la cible de 94 bombardiers. Il y a du brouillard et beaucoup de nuage vers 23h30 quand l’alerte retentit dans la ville.  Continue la lecture

En fin 2013, je débutais la rédaction de cette chronologie non exhaustive avec ma simple passion de l’histoire, et tout particulièrement celle de notre ville durant la seconde guerre mondiale. Ma démarche était celle de l’amateur qui glanant ici et là des dates, les compilaient, pour former une vaste chronologie. Il m’est, très rapidement, apparu qu’il était bon de croiser les sources pour s’assurer non seulement de la véracité des faits mais également pour éclaircir certains événements. Régulièrement je trouvais les mêmes faits à des dates divergentes. Jamais très loin l’une de l’autre mais compte tenu de mon angle d’approche journalier, cela devenait très problématique. Quand le doute persistait malgré les recherches, je me forçais à mettre le bandeau suivant:

Plusieurs sources divergent sur ce fait, si vous avez des éléments, contactez-nous.

Outre l’avertissement émis sur la probabilité d’erreur de l’information, cela montrait ma bonne fois à na pas travestir l’histoire en mettant une date au hasard. Ce qui m’a permis d’avoir quelques retours de lecteurs assidus pour m’aider dans la démarche et ainsi lever le doute sur certains événements.

Désormais, quatre ans après, il est temps de passer à un niveau supérieur dans la transparence en indiquant les sources de cette chronologie. C’est la base du travail d’historien que de pouvoir étayer ses propos. Non pas que l’on ait trouvé beaucoup à redire sur la chronologie. J’entame cette lourde démarche de mon plein gré afin de donner plus de crédits à ce travail. La transformation sera longue, c’est pourquoi je tenais à écrire ces quelques lignes pour expliquer les changements qui vont apparaître prochainement.

Liste des sources

Gildas PRIOL